vendredi 17 juillet 2015

1an et des brouettes...


 
Déjà un an que je n’ai rien posté sur cette page. Un an que ce blog vit sa vie tranquillement. Avec des nouvelles personnes qui « like »la page chaque jour… je suis juste surprise, émue.
 
 
 
 
Une année remplie de défis de chaque jour avec des départs brutaux qui explique mon manque d’activité du côté du blog, et en même temps de belles naissances. Merci à ces femmes, a ces parents qui m’ont fait confiance pour les accompagner tout au long de ces mois.
Bienvenue à Martin, Ezio, Ella,  Chloé, Maxence, Léandre, Emma, Lisa, Marjolaine, Thétys, Maël, Victor, Joachim et la toute petite dernière Oscare.
Un bonheur de chaque jour d’accompagner ces familles, de faire ce bout de chemin avec eux et de les voir mettre les voiles vers leur nouvelle vie a 3, 4, 5 voir même 6.
Des mois d’absence aussi expliqués par un nouveau nid en cours de rénovation, une nouvelle maison qui me permet aussi de monter le projet d’une maison de naissance. Vous serez au courant de l’avancement via le blog bien évidemment.

mercredi 4 juin 2014

La grossesse, un moment épanouissant et heureux?




Eh bien, cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit sur ce blog ! Les changements de travail, les formations, l’adaptation de la vie de famille au nouveau planning ne m’ont pas permis de me replonger dans la rédaction de nouveaux articles, bien que j’en ai entamés plusieurs sans en avoir fini aucun.  Il est temps de reprendre de bonnes habitudes… 

Aujourd’hui j’ai envie de revenir sur une réalité souvent cachée, tabou… j’ai envie de vous parler de ces futures mamans qui vivent très mal la grossesse et son loin de vivre cette période comme une période de pure bonheur.

Lorsqu’on regarde des photos de femmes enceintes dans les divers magazines, articles, brochures…. On peut voir des femmes qui ont l’air vraiment épanouie, le visage rayonnant (ah oui une femme enceinte a un teint de pêche, les yeux qui pétille elle est justement rayonnante n’est ce pas ?), de belles formes, un ventre bien rond, parfait (on ne va quand même pas montrer un ventre avec des vergetures !!)
Alors comment s’expliquer lors d’une grossesse que l’on ne soit pas dans l’euphorie, mais plutôt dans un état de mal être perpétuel ?

On parle parfois de Mummy Blues voir de dépression de grossesse. Sans aller aussi loin que ça il est une réalité que toutes les femmes n’aiment pas être enceinte ! Chacune a ses propres ressenties face a ce grand bouleversement qu’est la grossesse. Elles sont souvent tout simplement déçu….  ce bébé qu’elle attendait tant, ces moments qu’elle imaginait si fantastique. C’est comme si elle n’était pas normale. 

 Mais ce qui est sûre c’est que ces mamans culpabilisent souvent de ne pas se sentir épanouie comme les autres, de ne pas « nager dans le bonheur » et pourtant ces femmes sont souvent bien plus nombreuses qu’on ne le pense ! Bien souvent ces sentiments sont cachés aux proches tellement le sujet est tabou !

Plusieurs éléments peuvent expliquer ce mal être au cours de la grossesse :

-          Le changement du corps. Dans une société qui prône la minceur et le corps parfait, accepter que son corps change, de prendre du poids, de ne plus avoir le contrôle peut être une raison de ce mal être.
-          L’envie que tout soit parfait dans les moindre détails… la grossesse parfaite, les photos parfaites, la chambre parfaite, le prénom parfait… les mamans parlent souvent d’une pression qu’elles se mettent !
-          Le fait de se sentir diminuée dans ces mouvements, être faibles, constamment fatiguée ! on dit souvent à la future mère de se reposer de prendre le temps mais certaines femmes n’aiment pas cela ! Sans parler des femmes sportives qui arrêtent leurs pratiques pendant un certain temps.
-          L’écartement dans certaine profession peut être très positif mais parfois la future mère se sent « écarté »  c’est le cas de le dire de sa vie sociale habituelle. Elle reste à la maison, ne sait pas quoi faire… se sent inutile.
-          Le fait de sentir le bébé bouger peut être à la fois un moment très euphorisant. Comme un signe enfin concret de cette grossesse et de ce bébé à venir cela peut être rassurant. Pour autant certaines mères restent perplexes. Une maman parlait d’une autre volonté en elle. Elle décrivait ses difficultés à être deux dans le même corps et de se sentir habité !
-          L’irritabilité, les « hormones »… c’est souvent déstabilisant pour les proches mais c’est souvent difficile pour la maman qui ne se reconnait plus avec des sauts d’humeurs. Elle passe du rire aux larmes d’un coup…
-          Certaines mamans décrivent des crises de panique, d’angoisse… l’angoisse de ne pas ressentir ce bonheur comme les autres, aimer cet enfant à naitre (ne pas aimer être enceinte ne veut pas dire ne pas aimer son enfant !)
-          Certaines se sentent coupables vis-à-vis d’autres femmes qui rêveraient d’être enceinte ! quand ce n’est pas l’entourage qui les culpabilisent dans ce sens.
-          Les différents maux de la grossesse comme les nausées, les vomissements, les démangeaisons, les insomnies… sans parler du fait que d’un seul coup c’est comme si le corps des femmes ne leur appartenait plus ! c’est le corps médical qui sous couvert de différents protocoles, test, touche, manipule…. Souvent sans demander la permission (tout au long de la grossesse et encore plus lors de l’accouchement !).
-          La transition de la position de fille à celle de mère n’est pas toujours des plus facile. La grossesse est un moment où beaucoup de sentiments, de ressenties, d’expériences reviennent. Notamment au niveau de la relation mère-fille mais pas seulement. 



Pour nourrir cet article j’ai été lire certains sujets sur divers forum. Finalement ça n’est pas facile de parler de cela sans l’avoir soit même vécu. C’est un article avec des interprétations de ce que j’ai ressentie en les lisant, ou de la retranscription de se qu’elles ont écrit durant leurs grossesses. Le point le plus important que j’en retire, c’est que cela leurs a fait du bien de ne pas se sentir seule. Heureusement à l’heure d’internet une maman qui recherche un peu peut facilement trouver d’autres futures mamans qui vivent la même chose qu’elle. J’ai lut des « comme ça fait du bien de vous lire et de voir que l’on vit la même chose » ou tout simplement «  je ne suis pas la seule !!! ».

Il est important de trouver la personne a qui en parler de ne pas minimiser ce mal être. Pour ne pas que cela s’intensifie, pour ne pas perdre pied. Cela peut être une amie, un membre de la famille, un médecin, une sage-femme, une doula. Si vous êtes dans cette situation en parler avec la personne qui vous suit pour votre grossesse elle pourra vous aider, vous écouter, vous aiguiller…
Mais surtout sachez que ne pas aimer être enceinte ne veut pas dire être une mauvaise mère. Le désir d’enfant n’est pas forcement lié au désir de grossesse !

Et vous ? vous avez vécu comment vos grossesse ?

mercredi 29 janvier 2014

Et si on faisait un peu d'anthropologie du portage?





Les mammifères ont été classés selon leurs modes d’adaptation à leur environnement au moment de la naissance[1]. Il y a trois catégories :
Les nidifuges : les petits arrivent a se déplacer comme les adultes dans les heures qui suivent la naissance (poulains, veau, antilopes…). Ils restent toujours près de leur mère.
Les nidicoles : Les petits naissent sans poils, avec les yeux et les conduits auditifs fermés. Le lait ou la nourriture apportée par les parents doit être riche et apporter un sentiment de satiété suffisant pour qu’ils puissent se passer ponctuellement de leur mère. Ils sont toujours plusieurs ce qui permet d’avoir de la chaleur (chat, souris…).
Les Portés : ce qui est le cas des primates, des marsupiaux et de l’Homme. Dans ce cas c’est le corps de la mère préférentiellement (mais cela peut être une autre personne aidante)  qui devient « le nid ». 



L’Homme (Homo sapiens), cousin des primates, a dans son évolution perdu sa fourrure et sa stature pour devenir un homme debout et sans poil. Lorsqu’on observe ses proches cousins ; les petits singes s’agrippent à l’aide de leurs mains et de leurs pieds à la fourrure de leur mère. Ceci pendant toute la première période de vie. Le petit participe activement en s’agrippant au corps de sa mère.
Mais avec l’évolution nous avons perdu la matière à quoi nous agripper (les poils) et le moyen de le faire (gros orteil opposable). Nous avons pour autant garder les réflexes archaïques dont le réflexe d’agrippement (grassping) : lorsqu’on stimule l’intérieur de la main ou du pied du nouveau né, on observe une flexion ferme des doigts et des orteils. Le bébé referme ses doigts sur la prise à tel point qu’on peut le soulever.


Il est vraisemblable que le porte bébé ait été une des premières inventions de nos ancêtres. Selon Blandine Bril, psychologue et anthropologue, la première représentation d’un enfant porté provient de peintures rupestres de l’époque magdalénienne, il y a environ dix mille ans.  D’après l’archéologue britannique Timothy TAYLOR, c’est il y entre 1,8 et 1 millions d’années que les femmes auraient « inventer » le porte bébé : un morceau de peau animale noué de façon à former une poche porté en bandoulière (que certains peuples utilisent toujours). Pour lui « l’invention apparemment triviale du papoose ou porte-bébé, il y a environ un million huit cent mille ans a été déterminante car elle a permis de prolonger et d’intensifier la période de développement cérébrale chez les nourrissons »[2]

En effet, l’évolution et surtout le fait d’être passé à la station debout ont modifié la filière pelvienne. Parallèlement, le cerveau et donc la boite crânienne ont grossi sans que le bassin des femmes ne s’élargisse. La nature a donc fait que nos petits naissent « immatures » pour pouvoir encore passer par ce chemin étroit. Nous naissons donc « prématuré ». 

En se basant sur l’évolution de la taille du cerveau entre la naissance et la taille adulte chez l’Homme et chez d’autres mammifères, on observe qu’à la naissance le cerveau du petit Homme fait 25% de sa taille à l’age adulte. Alors que pour la plupart des autres mammifère ce chiffre avoisine à peu près toujours les 80% (45% chez le chimpanzé). Pour en arriver à ce même pourcentage, il faut compter chez le petit Homme environ 21 mois après la conception (soit 12 mois après sa naissance !). Nos bébés naissent donc « prématuré » d’environ un an, un an où ils ont besoin d’aide pour survivre[3].

Il a donc d’autant plus besoin de rester près de sa mère. Le portage répond à ce besoin de proximité (chaleur, nourriture avec l’allaitement..) mais en plus répond aussi au besoin de sécurité crucial. A l'époque des premiers Hommes poser un nouveau né à terre, voir même un bébé c’est laisser une proie facile et sans défense aux différents prédateurs qui rodent. Le petit risque aussi tout simplement de mourir de froid.




Une dernière photo juste pour le plaisir parce que je la trouve géniale




[1] DETTWYLE Katherine  anthropologue (www.kathydettwyler.org), Franz Renggli « les bébés veulent être portés », Bâle 25 avril 2001

[2]  TAYLOR Timothy, La préhistoire du sexe , édition Bayard 1998


[3]Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau,  Porter bébé, avantages et bienfaits - éditions Jouvence 2005

dimanche 20 octobre 2013

Pourquoi pas une relactation ?





Je lisais dernièrement un article sur un blog d’une maman qui avait été très très mal aiguillée à la naissance de son premier enfant en matière d’allaitement. Le titre même de l’article donne une idée. Elle regrettait d’avoir pris le comprimé pour stopper le processus de l’allaitement ! Comme si ce médicament avait appuyé sur le bouton off et qu’on ne pouvait plus rallumer la machine … entre temps j’ai appris qu’elle avait essayé une relactation… alors justement si on en parlait !

Alors oui parfois on est mal aiguiller, parfois mal informer, ou a priori on ne veut pas allaiter et puis parfois l’allaitement ne fonctionne pas bien et la production de lait diminue. Une maman peut vouloir faire une relactation parce que son bébé à développé une intolérance au lait artificiel, une allergie ou une maladie grave…
Bref l’allaitement peut ne pas fonctionner pour des tas de raisons. Mais si une maman le désire, une relactation est toujours possible. Avec beaucoup de persévérance et d’effort c’est possible.

La relactation, c’est le rétablissement de la production de lait chez la mère après qu’elle est diminuée ou arrêtée l’allaitement.
Il y a aussi la lactation provoquée dont je parlerai dans un autre article qui est le processus qui consiste à tenter un allaitement chez une mère adoptante (ou en tout cas une femme qui n’a pas accouché dernièrement).

Avant de commencer une relactation il est toujours intéressant de refaire le point sur la situation. Pourquoi vas t on vers une relactation ? Il est important pour la mère de se demander  pourquoi elle a choisi l’alimentation au biberon ou pourquoi elle a arrêtée d’allaiter et surtout pourquoi elle veut re-allaiter ? Souvent il y a un sentiment de culpabilité : soit par les choix qui ont fait que l’allaitement n’a pas fonctionné (« je ne me suis pas assez battu… ») soit parce que son choix de donner le biberon a son bébé a provoqué des complications chez celui-ci… Dans tout les cas, si il y a un malentendu il est toujours bon de s’expliquer pour le dissiper. Clarifier ses sentiments permet de repartir sur de bonnes bases. 

En fait la base d’une relactation est une re-stimulation des seins pour relancer la production de lait. Idéalement cela se fait en remettant le bébé au sein, ou si celui-ci refuse avec le tire-lait. On peut aussi faire les deux. Au début il n’y a pas grand-chose voir rien (genre deux gouttes après 10 minutes de tire-lait)…. Mais avec le temps vous aller observer que cela augmente rapidement si vous tirez régulièrement.

Il faut savoir que la technique de succion du bébé au sein et au biberon est totalement différente. C’est pour cela qu’on déconseille généralement aux mamans qui allaitent d’introduire des biberons trop tôt ou de donner une tétine. Cela peut interférer sur la manière dont le bébé tète au sein.

Autre élément important à savoir c’est qu’une relactation (comme une lactation provoquée) demande énormément de temps et d’efforts ! Il faudra dans la mesure du possible avoir un soutien important pour la mère : Que se soit un membre de la famille, une amie et pourquoi pas une doula qui lui fournira une aide logistique, un soutien affectif et qui l’encouragera. D’autant plus si ce n’est pas un premier bébé et qu’il faut encore gérer la logistique pour les ainés. 

Dans une étude datant de 1980[1] (oui ça date) sur 366 femmes ayant fait une ralactation , pour près de 50% des femmes il aura fallut environ 1 mois pour que la relactation soit complète 25% pour qui il aura fallut plus d’un mois et encore 25% qui ont dut compléter jusqu’à la fin! Les ¾  ont donc réussi a établir une lactation suffisante !
Dans tout les cas il faut s’attendre a ce que cela prenne plusieurs semaines avant que la relactation soit complète (quand la mère a assez de lait pour subvenir complètement aux besoins de son bébé).



Pour qu’une relactation est le plus de chance de fonctionner voici quelques éléments à garder en tête :

-          La production de lait se fait en fonction de la demande. Plus le bébé tète et donc stimule plus il y a de lait produit
-          Plus le bébé est jeune et accepte le sein plus il y a de chance que la relactation fonctionne (ça ne veut pas dire que ça ne fonctionne pas si ce n’est pas le cas… je connais des personnes qui ont ré allaiter après 4 mois et qui y sont  arrivés !)
-          Idéalement il faut mettre le bébé au moins 20 à 30 minutes au sein toutes les 2 à 3 heures environ (ce sont des références au rythme théorique du nouveau-né on s’entend bien là-dessus !)
-          Garder bébé près de vous la nuit car pendant la nuit il y a un pic de prolactine (hormone qui aide à la fabrication du lait) alors profitez-en et donner la tété la nuit !
-          N’hésitez pas à réconforter bébé en le mettant au sein. Les bébés aiment téter pour se consoler alors profitez-en aussi !
-          Si bébé n’arrive pas bien a tété au sein ou si il refuse dans un premier temps vous pouvez toujours tirer votre lait. Mais attention ce que l’on tire au tire-lait n’est pas représentatif de la quantité réelle que l’on peut produire (le sein n’est pas un réservoir que l’on vide). Un tire-lait ne remplacera jamais la bouche d’un bébé. (Personnellement je tire peu au tire-lait même électrique et pourtant même quand plus rien ne viens lorsque je tire manuellement avec mes doigts j’ai des jets de lait !)
-          Certains médicaments permettent d’augmenter la production lactée (voir avec votre médecin, conseillère en lactation ou votre sage-femme)
-          Il existe également des tisanes à base de fenouil ou de mélange de plantes.
-          Encourager le bébé à prendre le sein. Car un bébé ayant reçu régulièrement des biberons peuvent avoir du mal à reprendre le sein. Le travail à fournir n’est pas le même et la technique est différente. Au sein le bébé doit être beaucoup plus actif. Certains bébé passent du biberon au sein sans souci, d’autres auront besoin de plus d’encouragement. Avec du temps et de la patience même si le sein ne semble pas l’interesser pour l’instant, la plupart du temps les bébés finiront par prendre le sein (je donne plus loin quelques idées pour favoriser la prise du sein)
-          Pour complémenter le bébé (pour qu’il reçoive une quantité suffisante de lait) que se soit en lait artificiel ou en lait maternelle si la maman tire son lait, il est préférable d’utiliser un autre moyen que le biberon. On peut donner le lait à la cuillère, à la seringue, à la tasse ou au DAL (Dispositif d’Aide à l’Allaitement). L’avantage avec celui-ci c’est que le bébé reçoit ses quantités tout en continuant a tété au sein. Le bébé stimule donc la production lactée. Cela permet en plus de le récompenser directement de son effort au sein. Au début le DAL peut être utilisé sur le doigt quand le bébé refuse le sein. Cela peut servir de transition avant de revenir vers celui-ci.  Il existe également une tétine de biberon particulière : la tétine Calma® qui oblige le bébé à avoir au biberon la même technique de succion qu’au sein. Cela peut être un moyen de réapprendre comment tété. Le biberon peut être donné près du sein pour que le bébé en vienne à se réapproprier cette position.

-          Eviter les tétines artificielles. Comme dit plus tôt la technique de succion est différente mais en plus l’avantage de ne pas lui en donner c’est que le besoin de succion ne sera pas satisfait et le bébé sera donc plus motivé a tété au sein.

Des idées pour encourager bébé à prendre le sein :

-          Essayer de donner le sein dans le bain
-          Lorsque bébé est semi-endormit, détendu (il se braquera parfois moins a tété au sein que lorsqu’il est réveillé !)
-          Augmenter les contacts physiques avec votre bébé. Profitez en pour faire du peau à peau, du portage, du cododo…
-          S’assurer d’avoir une bonne position autant pour la mère (installation confortable) que pour le bébé (bonne prise du sein pour éviter les douleurs aux mamelons et les crevasses).
-          Appliquer du lait (maternel ou artificiel) sur le mamelon pour encourager le bébé à prendre le sein. Quand le lait revient n’hésitez pas à faire perler quelques gouttes de votre lait avant de lui proposer de téter !
-          Parler à votre bébé, encourager le lorsqu’il fait des efforts.
-          Il faut être patiente, le changement de mode d’alimentation est stressant autant pour vous que pour votre bébé. Prenez votre temps
A mesure que le bébé prend d’avantage le sein, certains signes indiquent que la production de lait augmente :           
- Diminution de la quantité des compléments.
-          Modification des selles du bébé : changement de couleurs (deviennent plus jaune doré), odeur moins forte et consistance ramollie.


Dans tout les cas faites vous confiance et faite confiance à votre bébé. Prenez votre temps et il n’y a pas de raison que ça ne marche pas. J’ai une amie qui était rentrée de la maternité avec seulement l’idée d’un allaitement plaisir (tété de réconfort, plaisir pour bébé et pour maman…) a cause d’une quantité insuffisante de lait suite à une réduction mammaire en plus d’autres complications. Eh bien elle a réussi à passer à un allaitement complet à 3 mois ! C’est toujours possible, trouvez les bonnes personnes pour vous soutenir, vous accompagner et croire en vous et en votre projet !


Si le sujet vous intéresse La Leche League à fait une fiche sur le sujet et également un document traduit de l'OMS.

[1] Averbach et Avery 1980